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L’influence du cycle bellifontain de Simon Vouet.

Les médaillons en bronze feints situés au centre de chaque côté de la voussure représentent-ils le cycle des Quatre Eléments? On peut apporter une première réponse avec la concordance des sujets et des figures dans les œuvres précédentes de Simon Vouet. 1. Michel Dorigny, Junon et Iris ou L’Air, gravure d'après Simon Vouet, 1644                          C’est dans le catalogue d'exposition Vouet sous la direction de Thuillier (B. Brejon de Lavergnée et Lavalle), publié en 1991, qu’on trouve une série de cinq gravures de Michel Dorigny d’après Simon Vouet. Yves Picart, lui, dit les avoir trouvées dans un ouvrage de R. Duménil, avec la cote EST DA 7 mais sans préciser le lieu de conservation[1]. Les gravures portent une inscription latine dans le catalogue d’exposition et Picart donne un titre assez approximatif grâce à l’identification des attributs traditionnels des dieux et sûrement par la traduction des deux vers latins. En l’occurrence ces cinq gravures ont été faites à partir d’un décor réalisé par Simon Vouet dans le Vestibule de la Reine du château de Fontainebleau en 1644. La reine régente Anne d’Autriche décide de refaire ses appartements et commande à son peintre attitré Vouet ce décor qui porte sur les quatre éléments. Mettons le doigt sur le fait qu’il y a cinq scènes représentées et non quatre. En traduisant (approximativement) les vers latins sous chaque gravure nous pouvons identifier les sujets : Jupiter : Du trône de flammes les aigles reçoivent le feu que Jupiter a sorti de la roche, mais ils sont effrayés par ces éclairs. Neptune : Enlevée par les étendues des mers d'ondes, Amphitrite a pour agresseur un empereur: il la garde maintenue (fig. 2). Iris et Junon : Élevée par [...]

Introduction

   Cette rubrique a pour fonction de donner quelques réponses aux mystères que recèle encore le décor peint par l’atelier de Simon Vouet (1590-1649) dans l’actuelle salle des Mariages de l’Hôtel de ville de Port-Marly, qui était appelée à partir de 1853 Château des Lions. Originalement conçu pour une des salles du château de Colombes, détruit début XIXème siècle, il a été transposé dans l’Hôtel de ville aux alentours de 1827 en même temps qu’une cheminée portant l’inscription « Chambre de Jacques II, roi d’Angleterre – 1688 ». C’est pourquoi dans notre propos nous parlerons, pour ne pas être redondant, de salle des Mariages, du dôme de la  chambre de Jacques II¹ ou de décor du château de Colombes toujours à propos de ce même décor peint. Cette page sera progressivement enrichie de nouvelles réflexions sur ce joyau de notre patrimoine marlyportain.  Télécharger la version PDF Découvrez le décor grâce à la visite virtuelle ¹Il apparaît sous cette appellation dans l'inventaire de 1835

La photo du mois – mars 2014

Je suis le souvenir d'une lointaine aventure. Je suis le souvenir d'une lointaine aventure. Je suis le souvenir d'une auberge qui baptisa une rue. Qui suis-je ? Quand l’hôtellerie baptise la rue La rue de la Grande Pinte reliait la rue de Paris à la rue Jacques II, La grande Pinte une auberge hostellerie qui eut ses siècles de notoriété. Et maintenant De la rue de la Grande Pinte subsistent deux tronçons séparés par la Nationale 13. Il faudrait beaucoup d’imagination pour retrouver l'ancienne auberge au N°5 de la rue de Paris dans cet immeuble bâtard mutilé d'ajouts successifs. Il faut enter dans l'un d'eux pour retrouver les belles arcades de ses ouvertures sur rue. Et pourtant la Grande Pinte conservait cette allure jusque dans les années 1950. Remontons le temps Fin XVIIe, l'Abbé Couleau, Châtelain du Port fit construire en bord de Seine un relais de poste assorti d’une auberge afin de favoriser le commerce du port. Il faisait servir à tout voyageur faisant escale une grande pinte du bon cru de Bordeaux, produit sur ses terres de Prunay. Le cru de Bordeaux aidait parfois à conclure certains marchés ! Propriété des Châtelains du Port jusqu’en 1922 -hormis une courte période au début du XIXe lorsque, vendue séparément du château, Pierre Antoine Bézuchet la racheta peu après avoir acquis le château... en ruines. Au temps de la famille Rodrigues Henriquès, elle servit de remise pour les voitures successivement à cheval puis à moteur. DE 1926, lors du démantèlement du domaine des Lions, et jusqu’en 1947, la Grande Pinte retrouva sa vocation de cabaret-hôtellerie, mais sans relais de poste. Souvenir de cette lointaine aventure : un médaillon encore présent sur le mur du [...]

2017-02-28T11:28:03+00:00 3 mars 2014|Catégories : Photo du mois|

La photo du mois – février 2014

Plus vieux que le domaine fantasque de Monte Cristo, rêve du grand Alexandre Dumas!! Plus vieux que l’Eglise Saint-Louis, chef d’œuvre néo-classique ! Plus vieux que le Château des Lions, notre actuel Hôtel de ville ! Qui suis-je ? En 1690, situé sur le chemin du port de Marly, qui reliait le Grand Chemin (actuelle route de Versailles) à la Seine sous Louis XIV, ce bâtiment, plus écurie, maison de concierge, magasins et terrains annexes constituaient la "Grange des Gardes du corps du Roi", propriété de la couronne. Eglise oblige, après sa construction le chemin sera baptisé du même patron : rue Saint-Louis ; en 1921 Saint-Louis laisse la place à Jean Jaurès. Allons donc retrouver La Grange des Gardes du corps du Roi - du moins ce qui en subsiste - au n° 1 rue jean Jaurès. En 1704, Sébastien Lepreste de Vauban, Vauban architecte militaire et ingénieur, expérimentant un canon en fer, prototype destiné à remplacer les canons de bronze trop fragiles qui "pétaient comme poteries" procède aux essais sur le territoire des Communes (terrain en bord de Seine servant de prés communs aux troupeaux, maintenant un de nos Lieux –dits). Le canon est entreposé dans la maison des Granges qui prit alors, et le conserva longtemps, le nom de « Maison du canon » : en 1780, Nicolas Hémont est concierge du chantier du canon. Pendant la Révolution, la Grange des Gardes du Corps sert d’entrepôt, très surveillé en celle période de pénurie, où arrivent par bateaux meules de foin ou de paille, grains et charbon de terre… En 1818, le bâtiment du canon, en tant qu’ancienne propriété royale, est vendu comme « bien national », il passe aux mains d’un Sieur Lalande, puis de propriétaires successifs. Autre temps : [...]

2017-02-28T11:27:54+00:00 3 février 2014|Catégories : Photo du mois|

La photo du mois – janvier 2014

Une tortue ? à Port-Marly ? Une (mini) formation karstique (photo prise dans une galerie de la carrières des Montferrands). Il y a 65 millions d’années, le bassin parisien fut submergé par une mer assez chaude, peu profonde. La "mer de craie", pendant 30 millions d’années, a créé un énorme massif calcaire. En raison d’un plissement des couches, l'anticlinal de Meudon, et de l'érosion due à la Seine la pierre calcaire affleure à Issy-les-Moulineaux, Meudon, Bougival, Port-Marly en est l’extrême pointe. La craie qui fut exploitée dans la carrière des Montferrands ou des "Fours à chaux" de la commune, n'en est qu'un modeste élément... L'eau d'ennoyement du réseau par la Seine, en stagnant, a raviné la roche par dissolution de parcelles calcaires... Plus tard, les eaux d'infiltration y ont véhiculé des microparticules d'argiles ou d'oxydes, et voici la morphologie de la roche changée par corrosion chimique. Pour en savoir plus, consulter aux Éditions Port-Marly Mémoire Vivante le Carnet d’Histoire n° 5 : Les Richesses de la Terre : chapitre "Les carrières" pages 31 à 60. Les richesses de la terre Télécharger la version PDF

2017-02-06T18:42:39+00:00 3 janvier 2014|Catégories : Photo du mois|

Journée du patrimoine – 14 septembre 2013

Samedi 14 septembre 2013, à l’occasion des Journées du patrimoine, plusieurs visites de la salle des mariages de l'Hôtel de ville seront organisées. Horaires 10h-12h et 14h-17h Accueil dans le Hall 13 Avenue Simon Vouet 78560 Le Port-Marly Plan d'accès

2017-02-06T18:42:39+00:00 7 septembre 2013|Catégories : Agenda|

La photo du mois – juillet 2013

Né à Paris le 8 juin 1907, je suis décédé le 24 janvier 1978 à Maisons-Laffitte à quelques kilomètres du Port-Marly. Né à Paris le 8 juin 1907, je suis décédé le 24 janvier 1978 à Maisons-Laffitte à quelques kilomètres du Port-Marly. En cette année 1933, à l’occasion de la 23ème et dernière étape du Tour de France (Caen-Paris) je traverse Le Port-Marly à toute vitesse (1) pour arriver 1er au classement général et remporter le Tour de France pour la seule fois de ma carrière. (1) Cette année-là le Tour de France s’est couru à près de 30km/h contre plus de 40 km/h en 2013 ! Georges Speicher Quand il gagne le Tour de France en 1933, Georges Speicher n'est professionnel que depuis 3 ans. Il remporte la même année le championnat du monde sur route au circuit de Montlhéry. A 125 km de l'arrivée, il s'échappe seul et remporte le championnat avec 5 mn d'avance sur son poursuivant. A la suite de cet exploit, il est surnommé le "roi de Montlhéry". Il est alors le premier Français à réaliser l'exploit de ce doublé la même année.

2017-02-06T18:42:40+00:00 21 juillet 2013|Catégories : Photo du mois|
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